Pour y trouver peut-être le temps à remonter
Pour y trouver encore les lumières d'une année.
Les coquelicots n'y sont désormais ni gentils ni nouveaux
Escourgeon et folle avoine en ont hélas pris la place
Ne demeure aujourd'hui que le souvenir
Des pétales rouges de soie froissée.
J'ai surveillé chaque mètre du chemin,
J'ai respiré l'odeur sucrée des foins
Mais n'est pas vu où les routes se sont défaites.
Nos arrêts, nos regards, nos photos,
Se pourrait-il que la vie fut si légère
Qu'elle se soit envolée à jamais ?
J'ai refait le chemin au Logis de St-Pierre,
Pour y trouver peut-être le temps à remonter
Pour y comprendre enfin l'amertume de nos jours.
J'en suis revenu tard
Les mains vides et ridées.
Yann, Soñjoù ar meilher.
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