mercredi 13 mai 2009

Burned out...

Le burn-out se rencontre surtout chez la personne qui poursuit des idéaux élevés dans sa vie personnelle, familiale ou professionnelle, puisqu’elle consacre toute son énergie à atteindre un but irréaliste dans les conditions actuelles, mais il peut aussi être le résultat d’un travail où on a l’impression de répéter la même routine.
Candide Beaumont, psychologue (Canada)
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Six symptômes typiques de "burn out" :
  • Irritabilité et méfiance envers autrui.
  • Absence d’idées nouvelles pendant plus de six mois.
  • Manque d’énergie physique et/ou émotionnelle.
  • Sentiment d’isolement et de manque de soutien.
  • Forte aspiration à s’échapper de sa situation professionnelle actuelle.
  • Tendance à se justifier par un excès d’activité, en privilégiant l’aspect quantitatif plutôt que qualitatif.

Résonances n°10, juin 1998

Les pauvres ! C'est pas à moi, le meunier, que ça arriverait ces mochetés ! Ceux-là, ils devraient prendre le temps d'écouter le clapotis de ma rivière, en bas du moulin. Là, je peux te dire qu'on n'a pas envie de s'échapper, qu'on mouline les belles idées et qu'on ne se méfie de personne.

jeudi 7 mai 2009

Une si jolie Europe...


Mojacar, cette ville andalouse et mauresque, fière cité juchée sur son piton volcanique, surplombant la côte sud de notre continent, assoupie et pourtant aux aguets ...
Volcanique comme le regard des femmes de ce pays, à la fois noir et de feu, elle retient une sourde énergie sous un calme apparent.

Mojacar offre à la vue la blancheur de ses murs, pure et éclatante, parée des couleurs rose tendre et magenta des bougainvillées et des ficoïdes, soulignée par la noblesse de ses boiseries bleues qui font écho à la splendeur du ciel.

Face à la mer, fixant l'horizon loin vers le sud, Mojacar est une sentinelle qui nous offre encore la douceur de ses friandises, l'amertume de ses bières, le sourire de ses habitants, la langueur sensuelle de ses plages naturistes où la fierté distante des andalouses s'attendrit sous le soleil , leur belle peau nue, mate et brune, aux courbes parfaites, offerte sans la moindre indécence.

Des hommes barbus hantent la côte en face, juste au-delà de l'horizon. Ils implorent peut-être en vain les forces divines d'anéantir ce foyer de perdition, et avec lui l'Europe entière.

L'avenir de l'humanité se joue ici aussi, dans la torpeur de la ville et de ses habitants, dans son repos vulnérable fait d'hédonisme et de quiétude, de confiance, de respect et de douceur. Que sera devenue dans cent ans la belle Mojacar et l'immense bonheur d'y vivre, d'y flâner et d'y croiser des regards brûlants et inaccessibles ?

Ar Meilher, Les pensées du meunier.

lundi 4 mai 2009

D'retour bientôt


Un blog sans nouvelle, c'est comme une boîte aux lettres sans courrier. Ou comme un p'tit dèj sans café. Ou comme un coeur sans pu rien ou personne pour qui battre. Un blog sans nouvelle, c'est triste et ça donne envie de le fermer. Un peu comme on arracherait une boîte aux lettres, simplement parce que le facteur ne met rien dedans.
Hola, le meunier ! C'est le mois de mai et c'est bien comme ça. Une idée : et si tu te remettais au boulot ?